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Présentation de la société
Les littératures de l'ere coloniale
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André Dupeyrat, ou l’épopée de la Mission française de Papouasie
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] Dernière personnalité, enfin, évoquée dans Briseurs de lances, l’étrange figure de Mère Marie-Thérèse Noblet (1921-1930)[1]. Des vocations religieuses s’étaient en effet déclarées parmi les catéchumènes, et des jeunes filles papoues avaient, en 1918, pris le voile de postulantes ; elles reçurent le nom d’« Ancelles de Papouasie ». Une station fut construite à Koubouni, qui reçut plus tard le nom symbolique de Florival. Marie-Thérèse Noblet fut désignée comme Mère supérieure de la congrégation naissante. Elle avait obtenu la révélation mystique de son statut de victime et reçu les stigmates en 1913, en même temps qu’elle commençait à subir les assauts du Démon. Miraculeusement guérie, alors qu’on la donnait pour agonisante, en 1921, elle fut amenée en Papouasie par Mgr. de Boismenu : sa présence sur ces terres lontaines entraîne un questionnement sur le rôle que jouèrent les contemplatifs dans l’histoire de la mission…. Lui succéda une jeune fille de 26 ans, appartenant à une vieille famille bretonne, Mère Solange de Jessey[2]. Signalons enfin que l’histoire de la mission française n’est pas achevée. Si les missionnaires encore présents sur place aujourd’hui sont extrêmement peu nombreux, un clergé autochtone a été formé ; le premier évêque papou, Mgr Louis Vangeke, fut ordonné à Sydney par Paul VI en 1970. Le 7 mai 1984, Jean-Paul II, en visite en Papouasie Nouvelle-Guinée, rendit hommage, dans son homélie, à l’œuvre menée par les Pères d’Issoudun et, à cette occasion, cita Jean 15, 16 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis et vous ai institués pour que vous portiez du fruit et un fruit qui demeure ». [1] Pour sa biographie, voir le Père André Pineau, Marie-Thérèse Noblet, servante de Notre-Seigneur en Papouasie, Louvain, 1937.
[2]
Voir Jehanne Villeroy de Galhau, Vingt-trois
filles papoues. Mère Solange Bazin de Jessey Ancelle de Notre-Seigneur en
Papouasie (1906-1942), Mulhouse, Éditions Salvator, s. d., préface de
Dupeyrat.
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