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Présentation de la société
Les littératures de l'ere coloniale
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André Dupeyrat, ou l’épopée de la Mission française de Papouasie
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] Il constate par exemple que les membres de la L. M. S faisaient courir le bruit que les missionnaires français étaient des envoyés de la « Sodome et Gomorrhe » des temps modernes, Paris, capitale de tous les vices[1]. Le meurtre d’un des représentants de la L. M. S., le pasteur James Chalmers, assassiné par les indigènes en 1901, ne lui inspire pas moins des réflexions pleines d’humanité sur les relations entre les Blancs et leurs catéchumènes. Il note que ceux-ci ont la mémoire longue, et il condamne fermement l’attitude méprisante de certains explorateurs comme William Dampier[2], qui résumait de façon lapidaire son opinion sur les Papous : Quand on l’attaque, il se
défend[3].
[1]
A. Dupeyrat, La Bête et le Papou,
Paris, Albin Michel, 1962, p. 123-124.
[2]
William Dampier a traversé le
Pacifique en 1688-1691. Il avait été désigné chef d’une expédition scientifique
vers la Terra australis. Par Bahia et
Bonne-Espérance, il avait gagné la côte nord-ouest de l’Australie, suivi la
côte nord de la Nouvelle-Guinée pour découvrir plus à l’Est la
Nouvelle-Bretagne, séparée de la première par le détroit qui porte son nom. Ses dons d’observateur et d’écrivain attirèrent l’attention
du grand public sur le Pacifique et sur la Nouvelle-Bretagne, dans laquelle il
voyait une île aux épices destinée à enrichir son pays.
[3]
A. Dupeyrat, « Contacts papous », Actualité
littéraire, n° 15 (août 1955), p. 14-17.
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